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Maison médicale et logements - Caussade (82) - Mairie de Caussade

Maîtrise d’ouvrage : Mairie de Caussade


Maîtrise d’oeuvre : Véronique Joffre architecte mandataire, collaborateurs Sébastien Ruiz, Claire Seiler, architectes, Terrell BET structure, Technisphère BET fluides, Inddigo BET HQE, Julie Poirel paysagiste, Papyrus BET VRD, Delhom Acoustique BET acoustique, Alayrac économiste, INAFA OPC
 

Maison médicale de six cabinets, centre infirmières, laboratoire de prélèvement
Logements locatifs (4 T3 et 1T2) cour d’entrée, coursive d’accès partagée
Stationnements en rez-de-jardin, cours et jardins d’accès en rez-de-chaussée
Aménagements paysagers et urbains: place de la gare, avenue du 8 mai 1945, jardin public et passerelle sur la Lère.


Shon: 1 180 m² équipement & 1.07 ha extérieurs
Coût : 2.1 M€ HT dont 0.15 M€ HT aménagements urbains
Concours 2010 / Livraison 2013


Biennale d’architecture de Venise 2016 – Pavillon Français Contribution
Publication Annuel 2013 AMC - Le Moniteur
Publication http://www.archicontemporaine.org/

Sur la friche d’une ancienne usine de chapeaux, la ville de Caussade a choisi de réaliser une maison médicale associée à des logements locatifs en étage sur une parcelle formant un côté de la place de la gare.

Un projet de société - Le programme à vocation multiple donne des conditions d’exercice partagées et confortables entre les médecins de la ville et les nouveaux médecins attendus ainsi qu’un laboratoire de prélèvement. La mairie y associe la création de 5 logements pour personnes âgées, à proximité du centre, avec les conditions d’accès et de confort adaptées.

L’inscription du projet dans le site - L’implantation du projet se pose dans la continuité de la ligne brisée discontinue qui forme les limites de la ville dense. Elle ouvre l’extrémité de la place à la continuité paysagère et les cheminements recherchés vers la Lère et le parc de la Pradasque. La façade  ouest  sur  la  place  de  la  gare,  représentative   de

l’équipement public est marquée par ses dispositifs d’entrée : la rampe, les emmarchements qui forment un socle, conduisant le public par un porche vers la cour d’entrée. Cette entrée en creux forme l’articulation entre la nouvelle architecture et le bâti existant en retour en équerre sur la place de la gare tout en offrant un parvis propre à la maison médicale. L’exposition des loggias à un ensoleillement sud-est du matin offre les apports solaires passifs l’hiver et une protection efficace par l’ombre des chaleurs de l’été associée à la forte inertie de l’architecture.

Une architecture utilisant la pierre locale - Le projet est composé d’une structure en murs de refends et façades d’extrémité en murs de pierre massive de 40cm de large en longueurs libres qui constituent la base de la composition et trament le projet et ses espaces extérieurs de cours et jardins. D’un  mur  à  l’autre  sont   posés   des   planchers   béton   sur

prédalles laissées brutes, l’acoustique des bureaux est gérée par des d’îlots blancs suspendus. Des ensembles menuisés en remplissages plein ou vide composent la façade sud-est des loggias orientées vers la ville. En façade nord-ouest des volumes en ossature bois, suspendus, abritent les cabinets médicaux puis à l’étage, une coursive d’accès aux logements. C’est un espace partagé par les habitants, vitré sur le parc, meublé de bancs dont la double paroi permet de gérer la contrainte acoustique sur la voie ferrée. Les logements en double orientation profitent de la lumière sud-est sur les loggias en prolongement du séjour et en partie centrale d’un puits de lumière qui complète l’ambiance par une lumière zénithale. La trame des murs de pierre donne une métrique et un ordre qui permet une composition à la fois simple, rigoureuse et efficace donnant lieu à de beaux espaces avec une certaine flexibilité.

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