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Réhabilitation du musée Henri Martin - Cahors (46) - Mairie de Cahors

Maîtrise d’ouvrage : Mairie de Cahors


Maîtrise d’oeuvre : Véronique Joffre architecture, Sophie Thomas architecte scénographe, Julie Poirel paysagiste, SETI BET structure, KEPHERA/SETI BET fluides, BATECO économistes de la construction, Mathieu Blanc images
 

Réhabilitation de l’ancien évêché : accueil, parcours muséographique : exposition permanente, exposition temporaire, réserves, ateliers
Aménagement urbain et paysager: place parvis, cour, terrasse parc Tassart


Shon : 2 125 m² & aménagements urbains 1 270 m²
Coût : 3.7 M€ HT
Concours 2012

Le Musée cherche à se rapprocher de la ville et de ses visiteurs : un nouveau porche habité occupe l’entrée sur la cour. Le regard passe à travers son architecture ajourée : ses façades et toitures filtrées conservent lisibles les façades de l’ancien évêché, ainsi que le ciel. Le volume de verre est doublé d’une paroi brise soleil en lames de bois sombre, l’architecture prend des ambiances changeantes avec la lumière du jour, l’ensoleillement, l’éclairage nocturne… Le seuil franchi par les portes vitrées, le volume ample continue à afficher une ambiance extérieure par sa clarté et les continuités visuelles vers la cour et la ville.

Une attitude d’intervention dans l’ancien évêché est opérée avec distinction - L’évêché dans ces évolutions successives du XVe à la fin du XVIIIe siècle a été analysé pour son potentiel à devenir le nouveau musée, avec naturel, valorisant ainsi un édifice bien fait, apte à accueillir une autre histoire. La variété des types de salles, celles aux beaux volumes donnant sur le parc, les suites en enfilades, celles plus modestes de l’aile Nord sur cour suscitent l’envie de récréer un tout de cet ensemble et mettre en valeur le caractère particulier des salles existantes. Par souci de rationalité architecturale, fonctionnelle, et parce qu’elles sont

de moindre qualité architecturale, les additions nord du 20e siècle sont déconstruites et rebâties pour devenir des compléments d’espaces spécifiques et inédits. C’est ainsi que le prolongement de l’accueil reçoit un nouveau volume rendant visible : escaliers et ascenseur ainsi que la salle Henri-Martin de grandes dimensions et baignée de lumière naturelle zénithale. La terrasse sur le Parc Tassart qui doit être refaite est pourvue d’une façade de verre et d’une couverture et devient un des lieux fort de la relation du musée au Parc : la terrasse devient une pause dans la visite, une salle à l’extérieur.

Principe de fonctionnement muséographique - Au seuil de la cour, l’ample étendue du nouveau musée est posée, ses parcours, ses lieux restent à découvrir. La position du hall d’accueil permet un parcours en boucle du musée. Les salles présentant les collections permanentes sont accessibles soit directement au RDC par « Les peintres de Cahors » avec en premier la salle présentant l’œuvre de Henri Martin soit en démarrant par l’étage par les « Images de la Ville ». Le parcours se déroule jusqu’à l’escalier ovale existant qui conserve   son   rôle   de   repère   spatial.  La  conception  du

parcours de visite laisse une grande flexibilité dans la mise en place et l’étendue de l’espace des collections permanentes. Il pourra se prolonger sur l’espace des expositions temporaires situées en RDC entre le Parc et l’aile Sud et inversement. De même le principe très clair de distribution depuis l’accueil avec les expositions permanentes sur la droite et  temporaires sur la gauche et le principe d’aller-retour depuis l’accueil permettra une variation dans le temps des modes de parcours qui sera laissée à l’initiative des acteurs de l’animation du musée.

La cour est à la fois une des pièces du musée, un lieu de pause, une scène...  Aux façades historiques font écho les 2 façades rythmées de lames de bois en vibration obscure qui jouent avec la lumière et constituent un fond ouvert à dialoguer avec les œuvres exposées à l’extérieur. Le jardin est aménagé d’une terrasse en platelage bois surélevée qui redonne à l’édifice aux volets ouverts son orientation vers son parc. Ce lieu surélevé permet la sortie du musée sur le parc lorsque le temps et les circonstances le permettent autant que le lieu où le musée se rend visible comme lieu de présentation d’œuvres ou d’évènements.  

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