Véronique Joffre
a r c h i t e c t u r e
véronique joffre architecture - architecte DPLG
véronique joffre architecture - architecte DPLG
véronique joffre architecture - architecte DPLG
Centrale hydro-électrique - Albas (46) - EDF - GDF services Lot
Maîtrise d’ouvrage : EDF-GDF Services Lot
Maîtrise d’oeuvre : Véronique Joffre architecte, PRAT SA ingénierie des structures spéciales, SATEC BET fluides, REY économie de la construction
Réinsertion dans le site inscrit du village d’Albas, rénovation et extension
Shon : 600 m²
Coût : 0.5 M€ HT
Concours 1996 / Livraison 1997
Publication http://www.archicontemporaine.org/
Publication Plan Libre - avril 2002
Publication L’acier pour construire - novembre 2001
Prix d’architecture Midi-Pyrénées 2001 Mention catégorie lieux de travail
Exposition CMAV Toulouse 2001
Publication L’architecture 2001
Publication Annuel 2000 AMC - Le Moniteur
La réinsertion de la centrale dans le site inscrit d’Albas - Au-delà de toute amélioration esthétique, l’idée est de montrer la centrale dans ce qu ‘elle est: une machine qui transforme l’eau en énergie. C’est aussi l’envie de substituer à la boite fermée des années soixante, une machine lisible, compréhensible et même familière…
Le processus de fonctionnement de la centrale induit une géométrie traversante au projet, à travers un filtre, une trame, dont les piles existantes sont la trace visible alors que les 5 groupes immergés sous la plate-forme sont la base cachée. A chaque remontée de câble, habillée d’un capot acoustique, correspond dans la salle des machines un ensemble : transformateur, compensateur, condensateur, qui décompose et rend visible le processus de transformation.
La façon dont l’acier peut être lu dans le paysage renvoi, à mi-distance vers le village, au pont suspendu qui, d’une très grande légèreté, assure une présence très discrète dans le paysage. La technique du projet prolonge celle de la centrale : la structure métallique vient supporter dans un même vocabulaire de systèmes assemblés les supports mobiles pour la manutention et ceux pour l’entretien, les
dispositifs de ventilation naturelle.
Le plan de la couverture protège les installations et par son ampleur, modifie les proportions de l’ensemble. Il fait référence aux formes souples des jetées, à la notion de courant, il évoque la légèreté de flotter, parfois l’impression aérienne de s’envoler. Au dessous, les façades ajourées alternent grilles de ventilation et vitrage. Elles rendent possible au sens commun la compréhension sans ambiguïté de la fonction de l’ouvrage. Les vitrages de grande dimension sont posés directement sur la charpente, fixés par serrage grâce à des platines inox réalisées sur mesure, sur un joint EPDM collé. L’extension qui comprend une partie sanitaire vestiaire et un bureau est une trame supplémentaire identique aux autres et permet au personnel la vision permanente sur les installations intérieures ou extérieures.
Aujourd’hui la couleur n’est plus aussi présente, elle a laissée la place à l’effet de l’ombre sous la large couverture. La nuance la plus claire a été réservée à cette toiture qui dans le plan de l’eau et du ciel joue des reflets du temps et des saisons.